les expositions — 2018

Dimension(s) Étudiant(e)s Paris 1, L2,

du 31 mai au 2 juin

Immanence, Paris

Étudiants Paris 1, L2, promotion 2017-2018

Commissaire : Frédéric Vincent

Artistes :
Anastasia Baryshnikova, Louise Bastin, Céline Bertrand, Serena Forsain, Mathis Gigon, Camille Gouget, Younes Kaddouri, Omar Kettane, Guillaume Marquet, Djamela Makaya, Enola Martins De Sa Gomes, Alice Monnery, Verena Montano, Remy Olivier, Catalina Peña, Léa Petit, Aude Poujouly

L’exposition “Dimension(s)” présente le résultat de six mois de travail de la part de jeunes artistes de l’École des arts de la Sorbonne, parcourant toutes les possibilités des pratiques offertes qui leur était offerte (dessin, peinture, photographie numérique et cyanotype, collage, Bande Dessinée).
Dans un premier temps, il s’agissait pour ces jeunes artistes de produire, sous forme de recherches, d’ébauches, de croquis, une réponse à la question : « Qu’est-ce que le processus créatif ? », « Comment naît une idée, une création ? ».
Dans un second temps, ils ont appliqué ce travail de réflexion à une réalisation concrète. Ils ont interrogé leur rapport à la création.
C’est le résultat de leur recherche que ses dix-huit étudiants ont choisi de vous présenter lors de l’exposition « Dimension(s) ».
L’exposition est le fruit de ces chemins tortueux de l’invention. Un semestre fait pour certains de tentatives avortées, de ratures, de remises en cause, de visions ou d’envie encore trop grande, mais aussi le résultat d’une patiente construction. Ils ont été préoccupés par la nécessité de représenter leur pensée, leur parole, leur vision.
Il s’agissait de penser la création de manière communautaire, tout en explorant les prismes abordés par chaque étudiant. Le cadre imposé de la création en deux dimensions a parfois poussé à révéler, au sein de leurs travaux, d’autres dimensions, qu’elles soient plus ou moins saisissables, philosophiques, intimes, géographiques, temporelles.
Au centre de ces préoccupations fut la volonté de mettre en résonance, faire dialoguer leurs perspectives, recherches, réflexions et travaux afin de créer, dans l’imaginaire du spectateur, une multiplicité de réseaux résonnants, de dimensions parallèles. Le spectateur est ainsi amené à percevoir l’exposition comme un kaléidoscope à taille humaine, dans lequel il est invité à entrer, à s’imprégner de la multitude de fragments qui s’offriront à lui, fragments qui dans leur individualité forment l’image, effet visuel de la brisure, de la réflexion.